
Dites, j’ai une question…
En monde chasse, qu’est-ce qui a changé dans vos approches ? Et surtout, qu’est-ce qui a changé dans les retours des candidats ?
Mise en garde : je n’ai absolument aucune donnée statistique pour étayer les propos qui suivent. Tout est basé sur de simples constatations, observations et réponses à des questions posées à notre réseau, rien de scientifique !
D’ailleurs, d’où ma question, et vous ? Avez-vous remarqué la même chose ?
Vous vous souvenez, avant ? (genre il y a 8 mois, dans nos anciennes vies). Une de nos préoccupations principales était le temps de recrutement. Que ce soit pour nos KPI, ou pour améliorer l’expérience candidat : fluidifier le parcours, éviter les délais... On ne cessait de le dire, les candidats avaient plusieurs offres, il fallait agir vite !
Depuis quelques semaines, d'après les constatations de nos collègues... Et bien finalement, ça va trop vite pour les candidats! Ce ne sont pas forcément les entreprises qui ralentissent le processus, mais bien les candidats. Attention, je rappelle que je parle de candidats passifs, et non de ceux qui sont en recherche active.
Donc, les constatations :
- Dans l’ensemble, les taux de réponses sont meilleurs qu’avant, et plutôt rapides : peut-être parce qu’on travaille majoritairement de la maison, mais les candidats semblent plus prédisposés à répondre…
- Les premières discussions amènent de nouvelles questions : la solvabilité de l’entreprise, la pérennité du poste, la possibilité de télétravail ou les conditions sanitaires, questions que l'on avait peu ou pas avant.
- La curiosité est là, le candidat (si intérêts mutuels bien sûr) est intéressé à poursuivre les rencontres
- Et c’est là que ça retombe… Les demandes de réflexion sont beaucoup plus longues :
- « finalement je ne bougerai pas avant 2021 »,
- « je vais attendre que la crise passe »
- « je suis trop insécure »
- … et j’en passe. Ce n’est même pas pour négocier de meilleures conditions chez leurs employeurs actuels, c’est vraiment par insécurité.
Jusqu'a présent, je pensais que la COVID avait favorisé plusieurs mouvements, et facilité la chasse de tête pour certains postes. La première vague nous a montré des entreprises qui n'ont pas su gérer la crise en ne prenant pas soin de leurs employés et donc pousser à des remises en questions et favorisé des départs. Mais cette deuxième vague semble prendre une autre tournure. La peur de l'avenir va-t-elle donc nous compliquer la tâche davantage ?
Je reviens donc à ma question, et vous, qu’est-ce qui a changé quand vous recrutez ? Avez-vous adapté votre rythme ? Avez-vous observé des changements dans les réponses de vos candidats ?
Commentaires
BONJOUR, En ce qui me…
BONJOUR,
En ce qui me concerne, je poursuis mes activités, quelles que soient les tendances du marché. Dans le passé, j’ai recruté des professionnels dans le domaine du BI même si je n’avais pas de postes actifs dans l’immédiat.
Mon objectif était de continuer à édifier mon bassin de candidats dans ce domaine et de préparer le terrain pour des besoins futurs. Il est évident que c’est plus difficile de convaincre les postulants de réserver du temps pour un entretien et votre expertise dans le domaine de la vente, devient un outil de prédilection.
Je suis ravie que vous ayez soulevé la question.
En conclusion, je crois que c’est une décision personnelle et cela dépend du contexte.
Merci de ton commentaire…
Merci de ton commentaire Suzette, très apprécié :)