Au tour d'Anne Richoux, bénévole au TruMontreal de revenir sur son expérience et de nous faire part de ses observations:
L’évènement RH par excellence : TruMontreal du 8 octobre 2013
"J’ai eu la chance d’être invitée en qualité de bénévole à la journée thématique sur le recrutement innovant « TruMontreal » par Sandrine et Cybèle.
Cette expérience fût très enrichissante pour moi en tant que « candidate » fraîchement débarquée : elle m'a permis de voir l’envers du décor et de découvrir les techniques de recrutement, les problématiques et les points de vues des recruteurs québécois... ou français au Québec.
Cette année à la session de TruMontreal étaient présents 100 participants et 20 animateurs pour débattre sur 15 sujets de discussions différents !
Je participe donc à l’accueil des non-participants le matin dans l’un des non-édifices de l’ESG-UQAM rue Sherbrooke Ouest, où un copieux petit-déjeuner les attend.
Petit discours introductif de Sandrine, et les premières non-conférences commencent.
- Celle à laquelle j’assiste a pour thème « Candidats et recruteurs, pourquoi nos besoins ne s’enlignent-ils pas ? » (Sylvie Michon et Sylvie Leclerc)
Ce que j’en retiens :
Passionnant d’entendre les recruteurs s’exprimer sur une réalité qui me concerne aussi de près en tant que candidate !
Les attentes des clients en amont sont-elles réalistes ? Le candidat idéal (mouton à 5 ou 7 pattes, au choix) existe-t-il ? Le client sait-il réellement ce qu’il recherche et, dans l’affirmative, a-t-il exprimé clairement ses besoins ? Les descriptifs de postes sont-ils suffisamment détaillés et explicites ?
Toutes autant de questions que je me pose également, car si nous pouvions un jour trouver le juste point de rencontre entre l’offre et la demande aussi bien dans les domaines de l’emploi que de l’économie, nous vivrions tous heureux dans le monde merveilleux des Bisounours ;-)
- Autre sujet d’intérêt : « Comment l’expérience client des recruteurs peut-elle influencer l’expérience des candidats ? » (Vanessa Bavière et Grégory Cecchin-Léger)
Dans un environnement ouvert où chacun peut s’exprimer et où les réputations se renforcent ou se délitent, l’expérience candidat est devenue un point clé de l’attention des entreprises en matière de recrutement. Depuis le premier contact téléphonique jusqu’à la fin du processus de recrutement ou jusqu’au rejet de la candidature, le professionnalisme du recruteur et l’image véhiculée par l’entreprise cliente sont en jeu.
Ce que j’en retiens :
Les entreprises deviennent donc de plus en plus attentives à l’expérience que vivent les candidats lors du processus de recrutement en raison de son double impact sur l’attractivité de l’entreprise en tant qu’employeur. La qualité des relations et des interactions durant le recrutement influence la décision finale du candidat (éventuel futur collaborateur).
Cette attention du recruteur porte notamment sur :
-Le respect et la prise en compte personnalisée du candidat,
-La qualité des informations transmises sur le poste, l’entreprise et le processus de recrutement,
-La présence et la qualité des feedbacks quel que soit la conclusion de la sélection (exposer les motifs de refus est très apprécié).
- Enfin, j’ai découvert le concept (plutôt technique) de Big data RH… (Mathieu Laferrière et Jean-Baptiste Audrerie)
Dans un premier temps, question : Big data, ça veut dire quoi?
Difficile de définir en quelques mots ce qui se cache derrière la notion de Big Data. Il n’existe pas de définition exacte, mais si j’ai bien compris, il s’agit d’un ensemble de paramètres ayant amené les entreprises à pouvoir mener des analyses plus poussées de leur business. Trois dynamiques sont prises en compte : le volume, la disparité et la vélocité des données. Le phénomène Big data réunit des espaces de stockage, des appareils informatiques capables d’enregistrer et de traiter des volumes de données importants que complète la capacité d’analyse des machines et des hommes.
Ce que j’en retiens :
Que peut faire le Big data RH dans le recrutement ?
L’analyse prédictive s’introduit progressivement dans les départements de ressources humaines et bouscule la place des RH dans l’entreprise. Avec l’avènement du SIRH[1], les données sont devenues facilement accessibles et les ressources humaines apprennent à les utiliser à bon escient, que ce soit pour améliorer une campagne de recrutement, retenir les talents ou encore anticiper les besoins en formation.
Le Big Data RH peut devenir un bon outil d’aide à la décision permettant par exemple de définir des orientations stratégiques et de gérer les risques humains dans une entreprise.
N’étant pas une experte, je recommande pour aller plus loin l’article de Mathieu Laferrière qui illustre parfaitement l’essentiel des échanges menés au cours de l’atelier.
Pour ma part, j’ai découvert de nouveaux sujets de réflexion qu’il me plait d’approfondir, l’art québécois de débattre respectueusement et me suis fait un ou deux contacts… au moment du cocktail final ! Une expérience qui donne envie de travailler dans le monde passionnant des ressources humaines !"
[1] Système d’Information de Ressources Humaines : interface entre la gestion des ressources humaines (GRH) et les technologies de l'information et de la communication (TIC). Cette interface combine le domaine de la gestion des ressources humaines, et notamment ses activités basiques et administratives, avec les moyens mis à disposition par les Technologies de l’Information et de la Communication.
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Je vous invite à lire l’article d'Anne dans son intégralité sur son blogue: Premiers pas d'une Résidente Permanente française à Montréal
Vous pouvez aussi suivre Anne sur Twitter, et entrer en contact avec elle sur Linkedin. Pour info, Anne est aussi en recherche d'emploi en communication !
Merci Anne pour ta participation et ton article !
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