Les tendances Sourcing au #SOSU

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Les événements en présence reviennent, on reconnecte !

On a sauté sur l’occasion pour assister au SOurcing SUmmit EUrope avec nos collègues de Sourcinc. Plus de 400 sourceurs se sont retrouvés sur 2 jours de conférences et d’ateliers.
Et là, on ne parle pas de recrutement dans son ensemble, on s’attaque vraiment à la portion recherche, identification, et approche. L’évaluation de candidats, les entrevues, la partie très RH ne sont pas spécifiquement abordées.

On vous en fait un petit résumé avec les tendances générales et sujets itératifs :

  • Avant tout, et c’est très perceptible dans ce genre d’événement, être sourceur, c’est un état d’esprit.

Ça se perçoit, ça se sent, c’est une mentalité. Dans les sujets traités, on parle geek, on parle de scrapping de données, de growth hacking, d’algorithmes, d’automatisation. On est loin de de ce que l’on apprend dans des programmes RH. Je me questionne sérieusement quand je vois encore des postes de recruteurs affichés, avec comme prérequis un Bac ou une expertise en RH. Mais ça, ce serait l’objet d’un autre article.

  • Le bal s’est ouvert sur la neurodiversité. C’est un sujet apparemment moins abordé en Europe que chez nous.

Et pourtant, comme le mentionne l’intervenant Theo Smith, qui se qualifie comme évangéliste en neurodiversité, il est temps de s’y attarder. Le #ADHD (attention-deficit/hyperactivity disorder – TDAH en français) génère aujourd'hui plus de 12 milliards de vues sur Tik Tok. 
Ce n’est plus à prouver. Les victimes de ce syndrome n’en sont pas moins qualifiantes ni compétentes pour les besoins opérationnels d’une entreprise. 
Pénurie de main d’œuvre ou pas, il est grand temps de se demander comment on peut améliorer les choses pour ceux qui sont marginalisés ou impactés. 

  • La donnée

Comment la récupérer ? Comment la nettoyer ? Ces questions sont revenues dans presque toutes les sessions liées à la partie technique. 
Sébastien Savard a montré et démontré l’importance de l’analytique et de comment elle peut contribuer à enrichir notre efficacité, et à avoir plus d’impact et d’influence auprès de nos gestionnaires embaucheurs. 
Pierre-André Fortin a quant à lui insisté sur la donnée, mais la donnée propre ! On peut trouver et contacter tout le monde aujourd’hui via les différentes plateformes. Mais l’essentiel, c’est de parler à la bonne personne. La donnée doit donc être nettoyée, pour pouvoir envoyer le bon message, au bon moment, à la bonne personne. 

  • L’équilibre entre l’automatisation et la personnalisation 

On vient de le dire, on doit envoyer le bon message. 
Et on va se le dire, on n’a pas toujours très bonne réputation. Tout le monde reçoit les mêmes types de messages. 
Pourtant, avec les bonnes données nettoyées, on peut semi-automatiser nos messages pour les personnaliser. 
Avec les bons outils, on peut choisir aussi nos lignes pré-écrites dans tes tableaux, ajouter des blocs, des paragraphes, les modifier. 
L’idéal reste bien entendu de personnaliser nos messages à 100%. Tout dépend de nos cibles, notre marchés, la difficulté de recruter… 

  • Les algorithmes, on n’y comprend rien ! 

C’est quasi unanime. Tout le monde râle après les algorithmes de Google et de Linkedin. Ils ont été critiqués dans la plupart des interventions reliées à la recherche de profils. Mais impossible de passer outre. Alors comment les utiliser ?

Pour Linkedin, Irina Shamaeva nous a montré comment l’associer à d’autres plateformes afin d’en tirer le meilleur. On sait que les profils sont rarement complétés. Ceci dit, c’est un réseau populaire, et une des seules plateformes qui nous permet de voir le titre de la personne et l’entreprise pour laquelle elle travaille. Donc pour maximiser l’information, on recherche dans d’autres sites, on collecte la donnée et on la croise avec celle de Linkedin. 

Nicolas Darcis, entre autre fondateur de la communauté SNP (Sourceurs non peut-être, il faut vous abonner si ce n’est déjà fait) nous a montré comment optimiser le XRay. On travaille aussi dans ce cas avec l’algorithme de Google, où il faut comprendre qu’une recherche, par exemple sur les mots « manger vache » (ça sonnait mieux en anglais ;), ne sortira pas les mêmes résultats que « vache manger ». Dans une recherche, Google va prendre en compte notre intention dans l’ordre des mots énoncés.  
Tout est donc une question de méthodologie, de bien permuter les mots utilisés dans la recherche, d’explorer les données (data scraping) et de la nettoyer. 

Ce qui fonctionnait hier ne fonctionne plus aujourd’hui. Rien n’est immuable. Les guillemets, les booléens, on ne peut plus se fier à aucune loi que l’on croyait fixe. Irina nous en a fait la démonstration et Mark Tortorici en a fait tout une présentation. Sa session a porté sur tout ce qui marchait il y a encore quelques mois, et qui bah, ne donne plus rien : chercher par endroit en faisant du Xray sur Linkedin, chercher avec un nombre d’années d’expérience, ce qui a changé sur Github, Meetup… 

Moralité : il faut se tenir à jour. D’où mon prochain point :

  • La formation continue et la montée en compétences.

Nulle part il n’existe de formation académique en recrutement / sourcing. On ne cesse pourtant de le dire, c’est un métier. Un métier qui cumule des compétences dans plein de secteurs différents. C’est aussi pour ça que des événements tels que le #SOSU ou autres nous permettent de continuer à évoluer, apprendre, monter en compétences sur des sujets qui nous touchent directement. Et oui il y a des outils, plein d’outils. Mais on fait principalement appel à notre cerveau. 


Nous n'avons qu'effleuré les sujets. Si l’un d'entre eux vous intéresse, avec plaisir pour en discuter davantage ! 

Un grand merci à Sébastien Savard, David Da Costa et toute l'équipe de Sourcinc, partenaire de l'événement avec Collap pour l'invitation ;)

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